- HERAT
- HERATHERChef-lieu d’une province de l’Afgh nist n du même nom (41 561 km2; 779 111 hab. en 1979), Her t (Har t) est située dans une vaste oasis de piémont irriguée par le Har 稜 R d et ses ramifications ainsi que par les traditionnels kariz ou qan t. Bien connue pour son esprit d’indépendance, cette antique métropole du Khur s n est occupée très tôt par les Aryens. Englobée dans l’Empire achéménide, elle est l’une des Alexandrie d’Asie (celle d’Arie), avant de connaître des dominations successives (Parthes, Scythes, Kush ns, Sassanides). Disputée entre les S s nides et les Huns Hephtalites, elle tombe aux mains des Arabes (651) et devient l’une de leurs têtes de pont vers l’Asie centrale. La ville prospère et devient un centre de culture islamique sous diverses dynasties iraniennes ou iranisées (face="EU Dodot" ヘ hirides, プaff rides, S m nides, Ghaznévides). Après avoir profité pour un temps du règne du Saldj qide Sandjar (XIIe s.), elle est détruite par les Ghuz, puis relevée par les Gh rides et les K razmsh h. Dévastée par les Mongols et Tim r Lang (Tamerlan), elle profite néanmoins de princes locaux (les Karts, XIIIe-XIVe s.) et connaît sa plus grande prospérité au XVe siècle sous les Tim rides. Disputée entre les Safavides et les Ouzbeks (XVIe s.), elle n’entre dans l’orbite ルafavide que pour redevenir l’objet de rivalités entre ses nouveaux maîtres et les Afgh ns. Tout le XIXe siècle est obscurci par les luttes des Persans pour regagner le Har t ルafavide et par les manœuvres des Russes et des Anglais. Déclarée indépendante en 1857, puis incorporée dans le royaume d’Afgh nist n en 1863, Har t montre des signes d’indépendance jusqu’en 1929. Maintenant bien reliée au reste de l’Afgh nist n par la route moderne Har t-Qandah r-Kab l et par avion, elle joue un rôle de plus en plus important dans l’économie afgh ne (artisanat, textiles, minoteries). Sa population était estimée à 177 300 habitants en 1987. Elle possède, malgré les destructions, de nombreux vestiges intéressants d’époque kart, et surtout d’époque tim ride.
Encyclopédie Universelle. 2012.